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Audit organisationnel et financier : l’URCPA Borgou Alibori bénéficie de l’expertise de PUM

Audit organisationnel et financier : l’URCPA Borgou Alibori bénéficie de l’expertise de PUM

Pour la réalisation de son audit organisationnel et financier, l’URCPA Borgou Alibori a sollicité et obtenu l’expertise de PUM qui, conformément à son mode d’intervention, a déployé à Parakou un expert pour la réalisation de cette mission qui a duré douze jours.

PUM est une fondation créée en 1978 par le Ministère néerlandais des affaires étrangères et la Fédération nationale des employeurs des Pays-Bas (VNO-NCW).  Depuis 1978, année de sa création, elle a conseillé plus de 40 000 organisations et entreprises à travers le monde. « PUM » signifie « Programma Uitzending Managers » en néerlandais, ce qui, en français, veut dire « Programme de déploiement des directeurs ». Mais comme l’organisation même le précise, « il y a longtemps que nous ne déployons plus uniquement des directeurs : aujourd’hui, nous travaillons également avec des experts et des entrepreneurs » C’est en cette qualité d’expert que Monsieur  Kees Van’t KLOOSTER a été désigné pour accompagner l’URCPA Borgou Alibori dans la réalisation de son audit organisationnel et financier. Pendant douze jours consacrés à un inventaire exhaustif de tous les documents, à des interviews, à des visites dans des coopératives et des plantations, l’expert de Pum a noté huit dysfonctionnements majeurs sur la base desquels il s’est appuyé pour formuler des recommandations et des conseils. Le rapport final rédigé à cet effet a été présenté à quelques élus et au Directeur Régional au siège de l’URCPA. La qualité et la pertinence du travail ont été saluées par tous, et c’est sur une note de satisfaction que Monsieur Kees Van’t KLOOSTER est retourné aux Pays-bas.

 

Vue partielle des participants à la séance de restitution

Editorial du Mensuel de mars 2019

Editorial du Mensuel de mars 2019

Depuis le 07 mars 2019, le gouvernement du Bénin a officiellement lancé la campagne de commercialisation de la noix de cajou. Cette année, le prix plancher retenu après concertation avec les différents acteurs de la filière, est de 400 francs CFA le kilogramme contre 650 francs CFA lors de la précédente campagne. Cette différence de 250 francs CFA se justifie par le souci de rendre nos noix plus compétitives sur le marché régional et international d’une part, et d’autre part, de contenir la spéculation dans des proportions raisonnables. Actuellement, les activités commerciales se déroulent tant bien que mal sur le terrain et dans les 561 coopératives que compte la FENAPAB où nous ne pratiquons que la vente groupée. Qu’est-ce-que la vente groupée ? C’est une opération qui consiste à regrouper en un lieu précis des produits (anacarde, riz, mais, etc) appartenant aux membres d’une même coopérative, en vue de leur mise en marché en commun à travers des liens d’affaires avec des industries, des exportateurs ou tout autre acheteur solvable. Par ce mécanisme de mise en marché, nos coopératives ont déjà pu mettre à la disposition de certaines usines installées au Bénin quelques centaines de tonnes de noix brutes de cajou. Présentée ainsi, la situation paraît rose. Hélas il n’en est rien. En effet, comparativement à la même période l’année passée, les ventes actuelles de noix de cajou sont en nette baisse. Les gros exportateurs ne se bousculent pas, comme à l’accoutumée, sur notre marché et les acheteurs qui sillonnent nos villes et campagnes pour le compte de ces derniers se trouvent désœuvrés. En cause la baisse des prix à l’international et la taxe à l’exportation sur le kilogramme de  noix de cajou jugée trop élevée au Bénin. Résultat, nous sommes dans une situation de quasi-mévente qui pousse déjà beaucoup de producteurs à vendre leur produit à un prix inférieur au prix plancher. Au niveau de tous les acteurs de la filière c’est un mauvais scénario, et notre souhait est que, par le jeu naturel du marché, les choses aillent pour le mieux pour tous. Mais au-delà, cette situation remet sur la table la problématique de la transformation locale de la noix brute de cajou. Car, s’il y avait suffisamment d’usines de transformation pour absorber la production nationale de noix de cajou, le problème de débouchés ne se poserait peut-être pas. La réflexion reste ouverte.

Commercialisation de la noix de cajou : le gouvernement donne le top

Commercialisation de la noix de cajou : le gouvernement donne le top

A l’instar des autres pays de la sous-région, le gouvernement du Bénin a procédé, ce jour jeudi 07 mars 2019 à Dassa, au lancement officiel de la campagne de commercialisation de la noix de cajou. Le prix plancher pour cette année est de 400 FCFA le kilogramme.

Ce jeudi 07 mars 2019, tous les acteurs de la filière anacarde étaient présents à Dassa pour assister au lancement officiel, par le gouvernement, de la campagne de commercialisation de la noix de cajou édition 2019. Quel sera le prix plancher pour cette année ? Quelles sont les dispositions et innovations prises pour cette campagne ? Les réponses à ces questions seront apportées par le Ministre de l’Industrie et du Commerce Monsieur Serge AHISSOU à qui revient ce privilège. Mais avant son intervention, c’est d’abord le Président de l’Interprofession de la Filière Anacarde au Bénin (IFA-Bénin), Monsieur Aténi ACHADE, qui prit la parole pour se réjouir du lancement de cette campagne que tous les acteurs attendaient avec impatience pour démarrer leurs activités.  Il a félicité le gouvernement pour sa vision pour la filière, et pour toutes les décisions prises en vue de hisser le Bénin au rang des grands pays producteurs d’anacarde. Et en grand défenseur des intérêts des acteurs, il n’a pas manqué de rappeler leurs doléances et attentes pour lesquelles il souhaite une prompte  réaction de la part du gouvernement. A sa suite, le Secrétaire Général Adjoint du Ministère de l’Agriculture, Monsieur Innocent TOGLA, prendra aussi la parole pour livrer son message. Son intervention s’est focalisée sur  les réalisations du gouvernement pour l’accroissement de la production de l’anacarde en quantité et en qualité, notamment par la professionnalisation des pépiniéristes, et la création de quarante (40) grandes entreprises de production de plantules greffées. Enfin, l’honneur est revenu au Ministre de l’Industrie et du Commerce de lancer officiellement la campagne de commercialisation en prononçant son discours. Prenant la parole, Monsieur Serge AHISSOU a rappelé la vision du gouvernement pour la filière qui est de doubler la production et de transformer 50% d’ici 2021. Ce qui suppose de lourds investissements pour l’implantation de beaucoup d’unités de transformation. A cet égard, il a affirmé que le gouvernement est prêt à encourager toutes les initiatives allant dans ce sens afin de faire passer le Bénin, d’un pays exportateur de noix de cajou, à un pays exportateur d’amandes de cajou. Après quoi, le prix plancher fut officialisé, et il est de 400 FCFA le kilogramme de noix. La cérémonie fut entrecoupée d’animations musicales et de démonstrations pour invalider la croyance ancrée selon laquelle le jus de pomme de cajou et le lait sont incompatibles.

Vue partielle des invités

Vue partielle des invités