par admin | Mai 14, 2019 | ACTUALITES
La salle de réunion de la FENAPAB a servi de cadre pour l’évaluation et l’actualisation à mi-parcours de l’accord-cadre de partenariat entre elle et le ProAgri-3. C’était le vendredi 08 mars 2019 à Parakou.
Entre le ProAgri-3 et la Fédération Nationale des Producteurs d’Anacarde du Bénin (FENAPAB), c’est toujours l’entente parfaite à l’issue de l’évaluation de l’accord-cadre de partenariat qui les lie. Couvrant la période allant du 1er janvier 2018 au 30 septembre 2020, cet accord-cadre de partenariat est décliné en plusieurs activités dont les deux parties ont pris l’engagement d’œuvrer à leur réalisation, chacun jouant sa partition. Plus d’un an après la signature de cet accord, quel bilan peut-on faire ? Doit-on le maintenir en l’état ou doit-il être actualisé ? C’est cet exercice qui a réuni une équipe du ProAgri-3 composé du Chef de Projet Monsieur Joachim BECKER, du Chef de Mission Monsieur Helmut KOBILKE, du Chef Antenne ProAgri-3 à Parakou Monsieur Ismaël Ben BRAHIMA, du Conseiller Technique Anacarde ProAgri-3 Monsieur Abdou Azizou ACAKPO et le staff de la FENAPAB avec à sa tête son Directeur Général Monsieur Issiakou MOUSSA. La séance a débuté par une présentation du bilan des activités de 2018 faite par Monsieur Christian-Albrecht MUENKNER Assistant Technique ProAgri/Giz détaché à la FENAPAB. De sa présentation, il ressort que 37 activités sur 43 ont été réalisées, soit un taux de réalisation de 86%. La deuxième présentation, qui a pour thème la mobilisation des ressources propres, fut faite par le Directeur Général de la FENAPAB Monsieur Issiakou MOUSSA. De son intervention, il faut retenir que le bilan à ce niveau n’est pas très reluisant, en ce sens que les différentes cotisations ne sont pas régulièrement et totalement payées, et la part de la taxe sur l’exportation de la noix brute de cajou qui devait revenir au réseau ne lui est pas rétrocédée par l’Etat. La troisième partie de la séance fut consacrée aux débats sur les deux présentations, aux perspectives et aux activités phares à réaliser.
Objectifs de l’accord-cadre en vigueur
1) Promotion de la filière anacarde
2) Renforcement des capacités de la FENAPAB et des Unions Régionales des Coopératives des producteurs d’Anacarde du Borgou Alibori et du Zou Collines
3) La professionnalisation des prestations de services rendues par la FENAPAB à ses membres actifs
4) Augmentation, en toute transparence, des recettes et capitaux propres de la FENAPAB
Quelques sources de revenus de la FENAPAB
1) Droits d’adhésion payés par les membres
2) Tickets FENAPAB
3) Frais de gestion perçus par les coopératives
4) Cotisations spéciales
5) Vente de plants
6) Fonds de prélèvement à l’exportation
Messieurs Joachim BECKER (à gauche) Chef de projet et Helmut KOBILKE (à droite) Chef de mission
Monsieur Ismael BEN BRAHIMA, chef antenne ProAgri/Giz à Parakou
par admin | Mai 14, 2019 | ACTUALITES
Depuis le 07 mars 2019, le gouvernement du Bénin a officiellement lancé la campagne de commercialisation de la noix de cajou. Cette année, le prix plancher retenu après concertation avec les différents acteurs de la filière, est de 400 francs CFA le kilogramme contre 650 francs CFA lors de la précédente campagne. Cette différence de 250 francs CFA se justifie par le souci de rendre nos noix plus compétitives sur le marché régional et international d’une part, et d’autre part, de contenir la spéculation dans des proportions raisonnables. Actuellement, les activités commerciales se déroulent tant bien que mal sur le terrain et dans les 561 coopératives que compte la FENAPAB où nous ne pratiquons que la vente groupée. Qu’est-ce-que la vente groupée ? C’est une opération qui consiste à regrouper en un lieu précis des produits (anacarde, riz, mais, etc) appartenant aux membres d’une même coopérative, en vue de leur mise en marché en commun à travers des liens d’affaires avec des industries, des exportateurs ou tout autre acheteur solvable. Par ce mécanisme de mise en marché, nos coopératives ont déjà pu mettre à la disposition de certaines usines installées au Bénin quelques centaines de tonnes de noix brutes de cajou. Présentée ainsi, la situation paraît rose. Hélas il n’en est rien. En effet, comparativement à la même période l’année passée, les ventes actuelles de noix de cajou sont en nette baisse. Les gros exportateurs ne se bousculent pas, comme à l’accoutumée, sur notre marché et les acheteurs qui sillonnent nos villes et campagnes pour le compte de ces derniers se trouvent désœuvrés. En cause la baisse des prix à l’international et la taxe à l’exportation sur le kilogramme de noix de cajou jugée trop élevée au Bénin. Résultat, nous sommes dans une situation de quasi-mévente qui pousse déjà beaucoup de producteurs à vendre leur produit à un prix inférieur au prix plancher. Au niveau de tous les acteurs de la filière c’est un mauvais scénario, et notre souhait est que, par le jeu naturel du marché, les choses aillent pour le mieux pour tous. Mais au-delà, cette situation remet sur la table la problématique de la transformation locale de la noix brute de cajou. Car, s’il y avait suffisamment d’usines de transformation pour absorber la production nationale de noix de cajou, le problème de débouchés ne se poserait peut-être pas. La réflexion reste ouverte.
par admin | Mai 13, 2019 | ACTUALITES
A l’instar des autres pays de la sous-région, le gouvernement du Bénin a procédé, ce jour jeudi 07 mars 2019 à Dassa, au lancement officiel de la campagne de commercialisation de la noix de cajou. Le prix plancher pour cette année est de 400 FCFA le kilogramme.
Ce jeudi 07 mars 2019, tous les acteurs de la filière anacarde étaient présents à Dassa pour assister au lancement officiel, par le gouvernement, de la campagne de commercialisation de la noix de cajou édition 2019. Quel sera le prix plancher pour cette année ? Quelles sont les dispositions et innovations prises pour cette campagne ? Les réponses à ces questions seront apportées par le Ministre de l’Industrie et du Commerce Monsieur Serge AHISSOU à qui revient ce privilège. Mais avant son intervention, c’est d’abord le Président de l’Interprofession de la Filière Anacarde au Bénin (IFA-Bénin), Monsieur Aténi ACHADE, qui prit la parole pour se réjouir du lancement de cette campagne que tous les acteurs attendaient avec impatience pour démarrer leurs activités. Il a félicité le gouvernement pour sa vision pour la filière, et pour toutes les décisions prises en vue de hisser le Bénin au rang des grands pays producteurs d’anacarde. Et en grand défenseur des intérêts des acteurs, il n’a pas manqué de rappeler leurs doléances et attentes pour lesquelles il souhaite une prompte réaction de la part du gouvernement. A sa suite, le Secrétaire Général Adjoint du Ministère de l’Agriculture, Monsieur Innocent TOGLA, prendra aussi la parole pour livrer son message. Son intervention s’est focalisée sur les réalisations du gouvernement pour l’accroissement de la production de l’anacarde en quantité et en qualité, notamment par la professionnalisation des pépiniéristes, et la création de quarante (40) grandes entreprises de production de plantules greffées. Enfin, l’honneur est revenu au Ministre de l’Industrie et du Commerce de lancer officiellement la campagne de commercialisation en prononçant son discours. Prenant la parole, Monsieur Serge AHISSOU a rappelé la vision du gouvernement pour la filière qui est de doubler la production et de transformer 50% d’ici 2021. Ce qui suppose de lourds investissements pour l’implantation de beaucoup d’unités de transformation. A cet égard, il a affirmé que le gouvernement est prêt à encourager toutes les initiatives allant dans ce sens afin de faire passer le Bénin, d’un pays exportateur de noix de cajou, à un pays exportateur d’amandes de cajou. Après quoi, le prix plancher fut officialisé, et il est de 400 FCFA le kilogramme de noix. La cérémonie fut entrecoupée d’animations musicales et de démonstrations pour invalider la croyance ancrée selon laquelle le jus de pomme de cajou et le lait sont incompatibles.
Vue partielle des invités
Vue partielle des invités
par admin | Avr 8, 2019 | Uncategorized
Conformément à sa mission qui est de soute-nir le développement de l’agriculture au Bénin, leProCad/PADA a procédé au recrutement de 29 conseillers agricoles et de 06 cadres de bureau au profit de la FENAPAB. Leur présentation et la signature des contrats de travail ont eu lieu ce lundi 07 janvier 2019 au siège de la FENAPAB à Parakou.
Deux nouveaux agents recrutés signant leur con-
Ce lundi 07 janvier 2019, l’ambiance était inhabi-tuelle au siège de la FENAPAB à Parakou. Dans la cour comme dans le hall, on notait la présenced’hommes et de femmes réunis par petits groupes,assis ou debout. Qui sont-ils ? Quel est le motif de leur présence en ces lieux ? Ce sont les trente-cinq (35) candidats ayant réussi avec brio au test de recrutement lancé par le ProCad/PADA, et ils sont là pour être présentés et mis à la disposition de leur nouvel employeur qu’est la FENAPAB. Cette prise de service s’est déroulée sous la forme d’une cérémonie fort simple à laquelle ont pris part les onze membres du Conseil d’Administration de la FENAPAB, le directeur Général de la FENAPAB Monsieur Issiakou MOUSSA et son staff, le Directeur Général de l’ATDA 4 Monsieur Kassimou ISSAKA et, bien entendu, une délégation du ProCad/PADA conduite par Ma- dame Aubierge ASSOGBA HOUEHOU. Après un bref rappel par le Directeur Général de la FENAPAB du contexte du recrute- ment et des différents postes pourvus, ce fut au tour du Président du Conseil d’administration Monsieur Abdou Rafiou CHA- BI LAFIA de remercier le ProCad/PADA pour cet appui en ressources humaines qualifiées apporté à la FENAPAB. Il a ensuite rappelé que c’est le deuxième appui du genre, puisqu’en 2013, cinquante (50) agents avaient déjà été recrutés par le ProCad/PADA au
Le Pdt/FENAPAB (à gauche), le DG/FENAPAB (à droite) avec Messieurs Samuel AKPOVI (ProCad) , Ernest PEDRO (PASCIB) avec la pomme de cajou
profit de la FENAPAB pour une durée de trois ans. Comme ses prédécesseurs, le Directeur Général de l’AgenceTerritoriale pour le Développement Agricole Pôle 4dont la principale mission est d’organiser et de développer la filière anacarde au Bénin, s’est lui aussi réjoui de ce recrutement dont les premiers bénéficiaires sont les producteurs à la base. Il a ensuite saisi l’occasion pour affirmer la disponibilité de l’Agence à faciliter l’insertion de ces agents dans leurs zones d’intervention avant de rappeler la vision de l’Etat pour la filière. Cette vision se chiffre à26 300 000 000 FCFA d’investissements à l’horizon2021 avec, entre autres objectifs, la production de 2 000 000 de plants greffés par an revendus aux producteurs à un prix forfaitaire de 100 FCFA le plant. Cette phase d’interventions sera clôturée parles conseils et exhortations de Monsieur Ernest PE- DRO, Secrétaire Général de la Plateforme des Associations de la Société Civile du Bénin (PASCIB) à l’endroit des nouvelles recrues.
Vue d’ensemble des nouvelles recrues
La cérémonie prit fin par la signature des contratsde travail avec les lieux d’affectation. Précisons queLe ProCad/PADA prendra entièrement en charge les 35 nouveaux agents pendant deux ans avant que la FENAPAB ne prenne le relais.
Tableau de répartition des agents recrutés
Deux nouveaux agents recrutés signant leur con-