par admin | Oct 21, 2019 | ACTUALITES, anacarde Bénin, FENAPAB
Tout est bien qui finit bien. Cet adage résume de fort belle manière le bon déroulement et l’épilogue heureux des Assemblées Générales Electives au sein de tous les démembrements de la FENAPAB. Démarré le 15 juillet 2019, le processus s’est achevé ce 23 septembre 2019 conformément au calendrier établi. Pendant deux mois et demi, tous nos producteurs membres ont, librement et en toute responsabilité, exercer leur droit de vote pour élire leurs pairs dignes de les représenter dans les Conseils d’Administration et les Conseils de Surveillance. Ainsi, dans les 756 Coopératives Villageoises des Producteurs d’Anacarde, les 34 Unions Communales des Coopératives des Producteurs d’Anacarde, les 04 Unions Régionales des Coopératives des Producteurs d’Anacarde et au niveau de la faîtière nationale elle-même, les élections ont bel et bien eu lieu. Chaque producteur s’est conformé au respect de nos textes et aux dispositions de l’Acte Uniforme de l’OHADA sur les Sociétés Coopératives relatives au renouvellement des organes de gestion. Ce faisant, nous avons démontré que nous sommes une faîtière sérieuse, une faîtière digne de confiance et résolument engagée sur la voie de la bonne gouvernance. De nouveaux membres siègent aujourd’hui au sein de tous nos organes de gestion avec des taux de renouvellement qui tutoient parfois les 100%. Les passations de charges sont quasiment bouclées et le travail peut commencer. Même s’il faut se féliciter de ce succès, il convient de souligner que la tâche fut laborieuse. En effet, c’est un secret de polichinelle que ce genre de processus prend toujours des allures de conquête de pouvoir et de « guerre des clans » avec l’adversité que cela génère. Mais partout, l’intérêt général a toujours triompher des intérêts individuels et des calculs égoistes. Dans ce processus, le regard de l’Etat a été permanent à travers les structures techniques du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche. Les Partenaires Techniques et Financiers ont, pour leur part, été comme toujours des soutiens importants. A chacun et à tous, nous disons merci pour la précieuse contribution à ce grand pas que nous venons de faire. A tous les nouveaux élus et à tous les producteurs, je voudrais dire que le moment est venu de se ceindre les reins. De nouveaux combats nous attendent.
par admin | Mai 14, 2019 | ACTUALITES
Pour la réalisation de son audit organisationnel et financier, l’URCPA Borgou Alibori a sollicité et obtenu l’expertise de PUM qui, conformément à son mode d’intervention, a déployé à Parakou un expert pour la réalisation de cette mission qui a duré douze jours.
PUM est une fondation créée en 1978 par le Ministère néerlandais des affaires étrangères et la Fédération nationale des employeurs des Pays-Bas (VNO-NCW). Depuis 1978, année de sa création, elle a conseillé plus de 40 000 organisations et entreprises à travers le monde. « PUM » signifie « Programma Uitzending Managers » en néerlandais, ce qui, en français, veut dire « Programme de déploiement des directeurs ». Mais comme l’organisation même le précise, « il y a longtemps que nous ne déployons plus uniquement des directeurs : aujourd’hui, nous travaillons également avec des experts et des entrepreneurs » C’est en cette qualité d’expert que Monsieur Kees Van’t KLOOSTER a été désigné pour accompagner l’URCPA Borgou Alibori dans la réalisation de son audit organisationnel et financier. Pendant douze jours consacrés à un inventaire exhaustif de tous les documents, à des interviews, à des visites dans des coopératives et des plantations, l’expert de Pum a noté huit dysfonctionnements majeurs sur la base desquels il s’est appuyé pour formuler des recommandations et des conseils. Le rapport final rédigé à cet effet a été présenté à quelques élus et au Directeur Régional au siège de l’URCPA. La qualité et la pertinence du travail ont été saluées par tous, et c’est sur une note de satisfaction que Monsieur Kees Van’t KLOOSTER est retourné aux Pays-bas.
Vue partielle des participants à la séance de restitution
par admin | Mai 13, 2019 | ACTUALITES
A l’instar des autres pays de la sous-région, le gouvernement du Bénin a procédé, ce jour jeudi 07 mars 2019 à Dassa, au lancement officiel de la campagne de commercialisation de la noix de cajou. Le prix plancher pour cette année est de 400 FCFA le kilogramme.
Ce jeudi 07 mars 2019, tous les acteurs de la filière anacarde étaient présents à Dassa pour assister au lancement officiel, par le gouvernement, de la campagne de commercialisation de la noix de cajou édition 2019. Quel sera le prix plancher pour cette année ? Quelles sont les dispositions et innovations prises pour cette campagne ? Les réponses à ces questions seront apportées par le Ministre de l’Industrie et du Commerce Monsieur Serge AHISSOU à qui revient ce privilège. Mais avant son intervention, c’est d’abord le Président de l’Interprofession de la Filière Anacarde au Bénin (IFA-Bénin), Monsieur Aténi ACHADE, qui prit la parole pour se réjouir du lancement de cette campagne que tous les acteurs attendaient avec impatience pour démarrer leurs activités. Il a félicité le gouvernement pour sa vision pour la filière, et pour toutes les décisions prises en vue de hisser le Bénin au rang des grands pays producteurs d’anacarde. Et en grand défenseur des intérêts des acteurs, il n’a pas manqué de rappeler leurs doléances et attentes pour lesquelles il souhaite une prompte réaction de la part du gouvernement. A sa suite, le Secrétaire Général Adjoint du Ministère de l’Agriculture, Monsieur Innocent TOGLA, prendra aussi la parole pour livrer son message. Son intervention s’est focalisée sur les réalisations du gouvernement pour l’accroissement de la production de l’anacarde en quantité et en qualité, notamment par la professionnalisation des pépiniéristes, et la création de quarante (40) grandes entreprises de production de plantules greffées. Enfin, l’honneur est revenu au Ministre de l’Industrie et du Commerce de lancer officiellement la campagne de commercialisation en prononçant son discours. Prenant la parole, Monsieur Serge AHISSOU a rappelé la vision du gouvernement pour la filière qui est de doubler la production et de transformer 50% d’ici 2021. Ce qui suppose de lourds investissements pour l’implantation de beaucoup d’unités de transformation. A cet égard, il a affirmé que le gouvernement est prêt à encourager toutes les initiatives allant dans ce sens afin de faire passer le Bénin, d’un pays exportateur de noix de cajou, à un pays exportateur d’amandes de cajou. Après quoi, le prix plancher fut officialisé, et il est de 400 FCFA le kilogramme de noix. La cérémonie fut entrecoupée d’animations musicales et de démonstrations pour invalider la croyance ancrée selon laquelle le jus de pomme de cajou et le lait sont incompatibles.
Vue partielle des invités
Vue partielle des invités
par admin | Avr 2, 2019 | ACTUALITES
Une bonne productivité des anacardiers suppose un matériel végétal performant. Et un matériel végétal performant suppose un pépiniériste spécialisé et bien formé. C’est dans cette optique que la FENAPAB a, du 11 au 15 février 2019, organisé des formations de recyclage au profit des pépiniéristes des Coopératives des Pépiniéristes d’Anacardiers Greffés (CoPAG) de trois régions.
M. Joseph TOKORE Chargé de Production et de commercialisation
En sa qualité de maillon chargé de la production dans la chaîne de valeur anacarde au Bénin, la FENAPAB n’a de cesse de poser des actes qui concourent à l’accroissement de la production de l’anacarde, à la productivité des arbres et à l’amélioration des rendements par hectare. L’atteinte de tels objectifs ne peut se faire sans le concours des pépiniéristes qui fournissent aux producteurs le matériel végétal pour les plantations. Malheureusement, très peu parmi ces pépiniéristes maîtrisent les techniques de production de ce matériel végétal, notamment la technique du greffage. C’est pour corriger cette insuffisance, que le Chargé de Production et de Commercialisation de la FENAPAB Monsieur Joseph TOKORE a, du 11 au 15 février 2019, donné trois sessions de formation à des pépiniéristes sur le thème les techniques de greffage des jeunes plants d’anacardiers. La formation s’est déroulée en deux étapes : (i) une phase théorique consacrée à l’explication de la technique de greffage et aux partages d’expériences, et (ii) une phase théorique où des portes greffes et des greffons ont été remis aux participants pour s’exercer au greffage proprement dit suivi de conseils pratiques du formateur. Parakou, Djougou et Glazoué ont abrité ces sessions de formation.