par admin | Juil 15, 2019 | ACTUALITES, anacarde Bénin, FENAPAB
La Fédération Nationale des Pépiniéristes d’Anacarde Certifié (FeNaPAC) était à l’honneur ce vendredi 31 mai 2019 au siège de la FENAPAB à Parakou. Un important lot de matériels destinés à booster la production de plants certifiés d’anacardier a été remis à soixante pépiniéristes au cours d’une cérémonie très sobre et conviviale.
Quatorze millions (14 000 000) de francs CFA ! Tel est le montant des matériels remis à la Fédération Nationale des Pépiniéristes d’Anacarde Certifié (FeNaPAC) pour soixante pépiniéristes membres de ce regroupement. Ce don de matériels est le fruit du partenariat qui lie la Fédération Nationale des Producteurs d’Anacarde du Bénin (FENAPAB) à la Coopération Technique Allemande GIZ à travers l’un de ses projets dénommé Comcashew. La cérémonie officielle de remise de ces matériels s’est déroulée au siège de la FENAPAB à Parakou. A cette occasion, plusieurs personnalités du monde agricole et des structures intervenant dans la filière anacarde au Bénin étaient présentes. On peut citer, entre autres, le Directeur Général de l’Agence Territoriale pour le Développement Agricole Pôle4 Monsieur Kassimou ISSAKA, le Directeur Départemental de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche Monsieur Khalifa BORI BATA, le Directeur Départemental du Cadre de vie, le Chef Antenne Parakou du ProAgri-3/GIZ Monsieur Ismael Ben BRAHIMA, le Président de l’Interprofession de la Filière Anacarde au Bénin Monsieur Aténi ACHADE, le Président de la Fédération Nationale des Acheteurs des Produits Tropicaux Agricoles Monsieur Bouraima IBRAHIM et bien entendu le Président et le Directeur Général de la FENAPAB Messieurs Abdou Rafiou CHABI LAFIA et Issiaka MOUSSA. Dans son discours, le Président de la FENAPAB a rappelé l’objectif du gouvernement pour la filière anacarde qui est « d’augmenter de façon substantielle la production de noix en passant de 100 000 tonnes par an en 2016 à au moins 300 000 tonnes par an en 2021 dont au moins 50% sont transformées au Bénin ». Après ce rappel, il a fait le lien entre la réalisation de cet objectif et la nécessité de produire davantage de matériel végétal performant. En effet, une production en quantité et en qualité passe nécessairement par une disponibilité en plants certifiés produits par des pépiniéristes professionnels. Mais, sans le matériel de travail requis, cela est-il possible ? Non ! D’où toute la joie du Président de la FENAPAB pour ce don de matériels composés de 30 filets pour ombrière de 100 m2 chacun, 30 greffoirs, 30 sécateurs, 30 petites glacières, 30 flacons d’alcool et 30 rouleaux de coton. Ces différents matériels constituent le kit du pépiniériste et on peut d’ores et déjà affirmer que la production de plants certifiés d’anacardier entre désormais dans une phase de développement.
Des semences polyclonales etdes sachets biodégradables
Deux mois avant cette cérémonie officielle de remise de matériels, trois cents (300) kilogrammes de semences polyclonales d’une valeur de un million quatre cent dix-neuf mille trois cents cinquante (1 419 350) francs CFA, et deux cents cinquante mille (250 000) sachets biodégradables d’une valeur de trois millions (3 000 000) de francs CFA avaient déjà été remis à ces mêmes pépiniéristes. Pour cette année, des plants polyclonaux sont produits et seront mis à la disposition des producteurs. Les semences polyclonales sont des semences récoltées sur les arbres élites dont les fleurs sont protégées et fécondées artificiellement avec les pollens des autres arbres élites. Les rendements de ces arbres élites sont compris entre 10 kg/arbre et plus.
Un complément d’outils pour les pools de prestataires
Au cours de cette même cérémonie, un complément d’outils destinés aux pools de prestataires a également été remis. Il s’agit de 20 scies égoïnes, 20 sachets de mètre ruban d’une longueur de 100 mètres chacun, 20 cordeaux, 20 coupe-coupes et 20 paires de bottes. Ces pools de prestataires sont installés dans sept communes, et leur rôle consiste à entretenir les anciennes plantations ou à installer de nouvelles. Les premiers lots d’outils reçus étaient constitués de tronçonneuses et de débroussailleuses.
60% de contribution de la part de la FENAPAB
Dans le cadre de ce projet Comcashew qui a permis de doter les pépiniéristes en matériels de travail pour la production de plants certifiés, la FENAPAB a contribué pour 60%. Ceci rentre dans sa mission de fourniture de services à ses membres.
M.Ismael Ben BRAHIMA, Chef Antenne ProAgri-3/Giz à Parakou
M.Aténi ACHADE, Président de IFA-Bénin (à gauche) remettant un lot de matériels à un pépiniériste
par admin | Juil 15, 2019 | ACTUALITES
Telle l’araignée qui tisse lentement mais sûrement sa toile, ou comme le maçon qui, brique après brique, érige son édifice, la Fédération Nationale des Producteurs d’Anacarde du Bénin (FENAPAB) continue son œuvre de structuration des producteurs à la base. Grâce au travail soutenu et méthodique de ses quatre-vingt-huit conseillers agricoles déployés dans trente-quatre communes avec l’appui technique et financier de ses différents partenaires, le nombre des coopératives de producteurs d’anacarde augmente progressivement. Ainsi, de mai 2018 à mai 2019, nous sommes passés de 450 coopératives membres de la FENAPAB à 746, soit 296 nouvelles coopératives créées. Ce qui représente un taux de progression d’environ 66% en un an pour un total de 15 394 producteurs membres actifs, c’est-à-dire les producteurs ayant libéré leurs parts sociales et droits d’adhésion conformément aux dispositions de l’Acte Uniforme de l’OHADA. A ce premier effectif de producteurs viennent s’ajouter 22 941 autres producteurs répartis en deux catégories. Une première catégorie appelée membres du réseau constituée des producteurs bénéficiaires de toutes sortes d’appuis de la FENAPAB, et une deuxième catégorie dénommée membres simples qui regroupe les producteurs en instance de se mettre en coopératives. Au total, 38 335 producteurs d’anacarde sont impactés par les actions de la FENAPAB pour une superficie couverte de 90 925 hectares et un rendement moyen de 410kg/hectare. Ce formidable travail de structuration des producteurs en coopératives entrepris depuis 2006 par la FENAPAB est un véritable exploit que peu de faîtières nationales peuvent se vanter d’avoir réussi. Mais le chemin reste encore long parce que tous les producteurs ne sont pas encore membres de la FENAPAB. Pour autant, peut-on dire que la FENAPAB n’est pas représentative et battre en brèche tous les efforts consentis à ce jour ? Pour nous, la réponse est non et la question relève plutôt de la problématique du verre à moitié vide ou à moitié plein. En effet, au regard de la confiance toujours renouvelée de nos partenaires et des producteurs, des succès que nous enregistrons et de la visibilité que nous apportons dans la filière, nous pensons que le verre est à moitié plein et qu’il faille continuer le travail pour le remplir. Ne voyons pas le verre à moitié vide.
par admin | Mai 14, 2019 | ACTUALITES
Le vendredi 12 avril 2019, les membres du Conseil d’administration de la FENAPAB se sont retrouvés au siège de cette dernière à Parakou pour la tenue de leur première réunion de l’année. L’importante décision à retenir de ces assises est la tenue prochaine des assemblées générales électives au niveau de la FENAPAB et de tous ses démembrements.
Cette année 2019 connaîtra l’élection de nouveaux membres des conseils d’administration de la FENAPAB et de ses démembrements que sont les Unions Régionales des Coopératives des Producteurs d’Anacarde (URCPA), les Unions Communales des Coopératives des producteurs d’anacarde (UCCPA) et les Coopératives Villageoises des Producteurs d’Anacarde (CVPA). C’est la décision phare qui ressort du dernier conseil d’administration qui a eu lieu ce vendredi 12 avril 2019 dans les locaux de la FENAPAB à Parakou. L’élection de ces nouveaux administrateurs prévue pour les mois de juin, juillet et août 2019 va ainsi succéder à celle de 2016, et ceci, pour respecter la durée du mandat d’un administrateur qui est de trois ans renouvelable une seule fois. Le vote se fera au scrutin secret par les différentes Assemblées générales des CVPA, UCCPA, URCPA et de la FENAPAB elle-même conformément aux dispositions de l’article 27 de ses statuts. Pour rappel, 655 CVPA, 34 UCCPA et 04 URCPA sont concernées par ces élections.
Composition des conseils d’administration de la FENAPAB et des URCPA (11 membres)
- 01 Président
- 01 Secrétaire Général
- 01 Trésorier
- 02 Responsables aux intrants et à l’équipement
- 04 Responsables à la Production et à la commercialisation
- 01 Responsable à la formation et à l’alphabétisation
- 01 Responsable à la mobilisation sociale et à l’organisation
Composition des conseils d’administration des UCCPA et des CVPA (07 membres)
- 01 Président
- 01 Secrétaire Général
- 01 Trésorier
- 01 Responsables aux intrants et à l’équipement
- 01 Responsables à la Production et à la commercialisation
- 01 Responsable à la formation et à l’alphabétisation
- 01 Responsable à la mobilisation sociale et à l’organisation
par admin | Mai 14, 2019 | ACTUALITES
C’est un constat unanime et amer que la présente campagne de commercialisation de la noix brute de cajou est difficile à vivre pour tous les acteurs. A ce sujet, certains acteurs nous donnent ici leur lecture de la situation.
1) quelle est votre lecture de la situation actuelle de mévente et de baisse généralisée des prix de la noix de cajou?
La campagne de commercialisation des noix brutes de cajou se déroule de façon exceptionnelle avec des prix très bas, une qualité faible des noix brutes de cajou et l’absence d’acheteurs sur le terrain. Cela concerne aussi bien les acheteurs individuels que les usines locales de transformation. Il faut ajouter à cela la difficulté des partenaires commerciaux à obtenir des fonds suffisants pour les achats au comptant aux producteurs. Notre lecture est que cette situation est engendrée par la hausse continue du prix de la noix de cajou en Afrique de l’Ouest, et particulièrement au Bénin. Mieux, du fait que l’Afrique n’est pas une grande consommatrice de la noix de cajou, elle n’a pas son mot à dire dans les cours mondiaux et se résigne à subir. Pour une meilleure lecture de la situation actuelle, il faut prendre en compte certaines réalités :
- La disponibilité de produits en côte d’ivoire avec des prix relativement bas et dont la qualité cette année est très proche de celle du Bénin ;
- L’ouverture des magasins tanzaniens aux acheteurs avec moins de tracasseries et à moindre coût ;
- La taxe à l’exportation de la noix de cajou qui est de 70 FCFA le kilogramme au Bénin, alors que cette taxe est inférieure à 50 FCFA dans les autres pays
- La fermeture de certaines usines indiennes et vietnamiennes ;
- L’endettement de certains partenaires commerciaux du Bénin ;
- L’utilisation des produits de substitution moins coûteux (pistache par exemple) par les consommateurs d’où la chute du prix de l’amande de cajou au plan international.
2) dans l’immédiat, que doit-on faire pour corriger le tir?
Dans l’immédiat, nous n’aurons qu’à contractualiser avec les usines de transformations pour une livraison même à crédit des noix brutes de cajou. Cela peut se faire également avec les structures qui font de l’exportation des noix du Bénin. Nous suggérons également, comme cela est le cas ailleurs, que l’Etat puisse négocier des contrats à l’extérieur en vue de réduire les stocks des producteurs. L’autre possibilité, non encore explorée, est l’acheminement des produits par les coopératives vers les partenaires extérieurs basés à Cotonou. A long terme, il serait intéressant de se tourner vers la production des noix sous certification biologique et Commerce Equitable. La situation préoccupante actuellement est le remboursement des crédits d’entretien et de gestion des plantations alors que les échéances sont déjà proches ou dépassées. Pour rappel, ces crédits sont accordés aux producteurs par les SFD (Système Financier Décentralisé) avant le démarrage de la campagne en vue de leur permettre de disposer de ressources pour l’entretien de leurs vergers et pour d’autres charges afin de les empêcher de brader leur production avant même la récolte.
3) aujourd’hui, certains défendent toujours un prix plancher alors que d’autres militent pour un prix plafond. Quelle est votre position? (justifier)
Le prix plancher est plus important. Il s’agit d’une très bonne stratégie pour le gouvernement que de définir un prix plancher. Les irrégularités liées à cette pratique au Bénin est que ce prix n’intègre pas toujours les comptes d’exploitation des acteurs et des tendances à l’internationale. Aussi, il importe de mettre en place un dispositif de stabilisation des prix à l’image de ca que faisait l’ONS. Une structure qui, lorsque les prix sont au-dessus du prix plancher mobilise les ressources pour une stabilisation éventuelle le moment venu. Toutefois, une telle initiative doit être basée sur la réglementation de la filière qui est pour l’instant inexistante, et une parfaite maîtrise des maillons production et achat. Selon moi, un prix plafond n’est pas l’idéal.
4) selon vous, quelles dispositions l’Etat et les acteurs de la filière doivent-ils prendre pour éviter pareille situation à l’avenir?
La question précédente met déjà l’accent sur cette dernière. Il est quand même important de souligner que l’interprofession de la filière anacarde au Bénin (IFA-B) doit pouvoir jouer un plus grand rôle. Elle est constituée des quatre familles d’acteurs qui composent la filière à savoir les producteurs, les acheteurs, les transformateurs et les exportateurs. Malheureusement elle manque de moyens et d’autorité. A cet égard, l’appui et le soutien des ministères de tutelle sont nécessaires, car les hommes et femmes qui animent cette interprofession maîtrisent parfaitement la filière et savent mieux que quiconque les leviers sur lesquels appuyer pour garantir de lendemains meilleurs à la filière. IFA Bénin doit être perçue par l’Etat comme un partenaire crédible dans son ambition de faire de la filière anacarde la deuxième filière agricole après le coton.
par admin | Mai 14, 2019 | ACTUALITES
Que se passe-t-il avec la filière anacarde au Bénin ? La question mérite d’être posée, car c’est la deuxième année consécutive que la campagne de commercialisation de la noix de cajou ne se déroule pas bien. En effet, l’an passé, nous avions connu une campagne que tous les acteurs ont unanimement qualifié de catastrophique au regard des pertes énormes qu’elle a causées pour bon nombre. Les prix avaient très tôt flambé et tutoyaient les 1000 francs CFA le kilogramme de noix par le fait d’individus de tous genres qui, profitant de l’absence de réglementation dans la filière, avaient provoqué la spéculation et la surenchère dans le marché. La situation s’inversa brutalement avec les prix qui chutèrent en dessous du prix plancher de 650 francs CFA, et les producteurs se sont alors retrouvès avec d’importants stocks de produit qu’ils n’arrivaient plus à vendre parce que les gros acheteurs avaient, entre-temps, quitté le pays. A l’époque, l’Interprofession de la Filière Anacarde au Bénin (IFA-B) avait lancé des cris de détresse en direction des pouvoirs publiques, mais sans suite. Cette année encore, la même « galère » se répète. Déjà en début de campagne, nous observons une chute exceptionnelle des prix qui se situent aujourd’hui entre 150 et 300 francs CFA le kilogramme de noix contre un prix plancher de 400 francs CFA fixé par l’Etat. Soit un gap d’au moins 100 francs CFA par kilogramme qui représente la douloureuse facture que les vaillants producteurs sont en train de payer. Paradoxalement, la demande est demeurée très timide, et des dizaines de milliers de tonnes de noix de cajou sont toujours dans les magasins et autres lieux de stockage, sans oublier les deuxièmes récoltes qui viennent s’y ajouter. Nos investigations nous ont appris que la situation est presque identique dans les autres pays d’Afrique, et que le marché international de l’anacarde serait, entre autres, à l’origine de ce désastre. Nos investigations nous ont également appris qu’ailleurs, l’Etat est intervenu pour prendre des mesures en faveur des acteurs dans le but d’amortir un peu le choc. Aussi, espérons-nous que notre Etat en fera de même afin de soulager les producteurs qui sont, dans leur immense majorité, aux abois. Il y va de l’intérêt de tous, car dans son Programme d’Actions, le gouvernement de notre pays a inscrit la filière anacarde comme deuxième filière agricole à développer avec des objectifs et des résultats précis à l’horizon 2021. Cela commence, aujourd’hui avec des actions concrètes et porteuses de changements positifs dans la filière.
par admin | Mai 14, 2019 | ACTUALITES
L’Ong américaine Catholic Relief Service (CRS) et l’URCPA Ouémé Plateau ont procédé, ce mardi 19 mars 2019 à la Maison Rurale de Kétou, à la signature d’un protocole d’accord de partenariat.
Photo de famille de la délégation de CRS avec les producteurs d’anacarde
Farmer to Farmer, tel est le nom du projet dont les bases ont été jetées ce mardi 19 mars 2019 à travers la signature d’un protocole d’accord de partenariat entre l’Ong américaine CRS, représentée par son Représentant Résident pour le Bénin et le Togo Monsieur Sean GALLAGHER, et l’Union Régionale des Coopératives des Producteurs d’Anacarde des départements de l’Ouémé Plateau (URCPA_OP) représentée par son Président Monsieur Dèkoundé HODONOU. Ce projet vise à « renforcer les capacités des agriculteurs membres et/ou les autres membres du personnel de l’URCPA_OP pour améliorer leurs capacités techniques de production, leurs capacités d’organisation, de gestion et de mise en marché de noix d’anacarde à travers l’assistance techniques d’experts volontaires ». Ces experts techniques sont de nationalité américaine et seront déployés dans le cadre d’affectations structurées à court terme en fonction des Termes de Référence créés pour l’affectation de volontaires. Pour ce qui la concerne, l’URCPA Ouémé Plateau doit identifier les gaps d’assistance technique pour les interventions des volontaires au sein de son organisation afin de solliciter le soutien nécessaire. Ainsi, pour la première phase, il a été conclu qu’un expert vienne des Etats unis d’Amérique pour appuyer l’URCPA Ouémé dans la rédaction de son Plan de Développement Stratégique. Le projet couvre la période de mars 2019 à septembre 2023
Après signature du protocole d’accord, la délégation de CRS et des élus de l’URCPA Ouémé Plateau ont ensuite mis le cap, d’abord sur la Coopérative Villageoise des Producteurs d’Anacarde (CVPA) de Idigny, ensuite dans la plantation d’anacardiers de 06 hectares du producteur Nadjimou LALOUDE. L’objectif de ces visites est d’évaluer le déroulement des activités de la campagne de commercialisation des noix au sein de cette coopérative et de voir l’état de la production de nos plantations d’anacardiers.
Le représentant de CRS accueilli par les chants des productrices d’anacarde
Visite d’un site pour la construction d’un magasin de stockage