EDITORIAL
Les fruits ont tenu la promesse des fleurs. Moisde janvier, mois de début des récoltes de l’anacardeau Bénin. Dans certaines régions, plus précisément au centre et au sud du pays, les récoltes ont effectivement commencé, tandis qu’au Nord, la fructification des arbres est à un stade très avancé. Comme
Abdou Rafiou CHABI LAFIA
on peut s’en douter, tous les différents acteurs de la filière s’affairent dans l’attente du lancement officielpar le gouvernement de la campagne de commercialisation. Les producteurs sont dans leurs planta- tions pour récolter le maximum de noix à mettre en vente. Les acheteurs réactivent leurs différents réseaux (collecteurs, coopératives) en vue de réaliser d’importants volumes d’achat. Les transformateursrévisent leurs machines tout en élaborant les meilleurs plans d’approvisionnement en noix. Enfin, lesexportateurs renouent contact avec leurs partenaires étrangers en vue de la signature de nouveaux contrats. Il en est ainsi, à cette période de l’année dans le business de l’anacarde. Tous ces différents acteurs(producteurs, acheteurs, transformateurs et exportateurs) représentent les quatre familles qui forment l’Interprofession de la Filière anacarde au Bénin(IFA-B). Notre souhait à tous pour cette campagne qui s’annonce est que les récoltes dépassent les 125 000 tonnes de l’an passé et que les noix de cajou présentent toujours une bonne qualité. A cet égard et en notre qualité de faîtière nationale des producteurs nous n’avons ménagé aucun effort dans ce sens grâce aux formations en bonnes pratiques agricoles données à nos membres, et aux tech- niques de récolte et de post-récolte qui sont actuellement en train d’être enseignées sur le terrain.Certes, ces actions à elles seules ne suffisent pas pour combler toutes nos espérances, mais leur respect et leurs effets combinés sont un gage certain de succès. C’est pourquoi, je voudrais encore insister pour inviter tous les membres de notre réseau à un respect scrupuleux de toutes les consignes en matière de récolte, de stockage et de conservation des noix. Bonne récolte à toutes et à tous.
Le Président de la FENAPAB
sessions de formation à des pépiniéristes sur le thème les techniques de greffage des jeunes plants d’anacardiers. La formation s’est déroulée en deux étapes : (i) une phase théorique consacrée à l’explication de la technique de greffage et aux partages d’expériences, et (ii) une phase théorique où des portes greffes et des greffons ont été remis aux participants pour s’exercer au greffage proprement dit suivi de conseils pratiques du formateur. Parakou, Djougou et Glazoué ont abrité ces sessions de formation.
Se doter de nouveaux outils de planification et de suivi-évaluation compris de tous, adaptés à ses activités, et contribuant à l’amélioration de la performance des différents acteurs, tel est l’objectif qui a prévalu à la tenue de cet atelier. Pendant deux jours et sous la houlette du Directeur Géné-ral, les techniciens de la FENAPAB ont (i) apprécié la pertinence des différents outils de suivi-évaluation à mettre en place, (ii) validé les canevas des plannings des activités au niveau des régions et le canevas de rapportage mensuel des activités,
et enfin (iii) échangé sur les normes de travail des agents, en l’occurrence les conseillers agricoles. A l’issue de ces deux jours d’atelier financé par le ProAgri/Giz, la FENAPAB a pu valider de nouveaux outils de planification et de suivi-évaluation répondant à ses besoins, et capables de lui permettre d’atteindre des performances plus accrues.
Voir et constater par soi-même valent mieux que mille pages de rapport. C’est fort de cela que le Directeur Général de la FENAPAB Monsieur Issiakou MOUSSA, et l’Assistant Technique Anacarde du ProAgri/Giz Monsieur Christian-Albrecht MUENKNER ont, du 06 au 09 février 2019, effectué une mission de suivi de l’enquête rendement de l’anacarde dans six communes de la Région Borgou Alibori. Il s’agit des communes de Pèrèrè, Nikki, Kalalé, Ségbana, Bembèrèkè et Sinendé. Par cette descente sur le terrain, l’équipe de suivi voulait vé-rifier si les rapports correspondent bien aux constats sur le terrain, et si les enquêteurs font bien le travail d’enquête conformément aux directives retenues. A la fin de la mission et en fonction des critères retenus pour le suivi, il s’est avéré que l’enquête se déroule globalement bien, mis à part quelques petites insuffisances notées çà et là comme le marquage des arbres avec des tissus au lieu de la peinture, ou le mauvais fonctionnement des GPS par endroits. Par ailleurs, le Directeur Général de la FENAPAB a profité de cette mission pour sensibiliser les producteurs et vérifier la prise de service effective des nouveaux conseillers agricoles recrutés par le ProCad au profit de l’organisation qu’il dirige. Là aussi, la satisfaction était totale car toutes les nouvelles recrues étaient à leur poste respectif.
